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Dalida à Madagascar - 1965
SAVIKA Ambohijatovo - 1968
SEMENOVA -URSS – Championnat du Monde Basket Ball Féminin - Brésil 1971

 

ENSEMBLE POUR LE PHOTOJOURNALISME

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Exposition au Cercle Germano Malagasy Analakely

05 au 10 Septembre 2016

( exposition prolongée jusqu'au 30 Septembre 2016 )

 

Daniel Félix RAKOTOSEHENO
dit DANY BE


« Il n’a rien d’un athlète, d’un coureur de fond, même si le physique incite à le supposer dès le prime abord. Deux petits yeux malicieux enfoncés dans une face à la Churchill que supporte un corps massif et carré quoique trapu d’un demi de mêlée de rugby, le tout terminé par des bras courts et des jambes courtes et arquées. C’est un marcheur qui n’a pas peur des grandes randonnées par monts et vaux. Il marche, par foulées régulières, le dos voûté, penché en avant, la tête rentrée dans les épaules, sûr et assuré d’avoir tout donné du meilleur de lui-même pour la postérité.


Cet homme n’a pas écrit et pourtant dès qu’il a en main son vieux Nikormat, son objectif aussitôt fixé et vissé consiste à ramener des photos de pleine focale, des photos qui parlent à l’histoire et pour l’histoire. Cela fait plusieurs centaines de milliers de pellicules archivées couvrant les évènements politiques, économiques, conflits armés, sportifs etc. qui ont eu pour cadre les îles de l’Océan Indien, l’Afrique l’Amérique Latine, l’Asie du Sud-Est (Philippines) et enfin l’Europe, 3 Coupes du Monde de football, 1 Championnat du Monde de Basket-ball Féminin (Brésil), Jeux Olympiques au Mexique.


Pour ce qui concerne Madagascar, c’est tout un pan entier de son histoire contemporaine qu’il a tour à tour, vécu ou fixé sur objectif. Entre autres évènements : les dernières années de la période coloniale, les évènements de 1947 qu’il vécut à l’âge de 14 ans, les temps de la Loi-Cadre dite de la Loi Gaston Defferre, le socialiste en 1950, le voyage du Général De Gaulle pour le référendum de 1958, la proclamation de la République malgache de 14 Octobre 1958 et celle de l’indépendance le 26 Juin 1960. Et enfin toute la période de Tsiranana, du Général Ramanantsoa, l’assassinat « monté de toutes pièces » de Ratsimandrava, l’arrivée de Ratsiraka, ainsi que celle d’Albert Zafy, Ravalomanana et la crise actuelle que chevauche Andry Rajoelina.


Cet homme qui n’a jamais été riche, encore moins d’être gratifié de l’ordre national de la république parce qu’il n’en avait nul besoin, est plutôt riche, d’avoir, par son oeuvre inestimable, construit un mémorial pour son pays.»


Extrait de « L’HOMME QUI VENAIT D’AMBOHIMANGA » – 2013
Latimer Rangers Randrianasolo Jh

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